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BÉBÉS NÉS SANS BRAS DANS L'AIN : L'ASSOCIATION QUI A DONNÉ L'ALERTE EST SAUVÉE

Jeudi 15 Novembre - 14:35

Actualité


Deux jeunes enfants - photo d'illustration - © DR
Le Registre des Malformations en Rhône-Alpes, dont l'avenir était menacé faute de financement, sera chargé de l'enquête sur les 11 nouveaux cas suspects de malformations recensés dans le département de l'Ain.


L'enquête sur les onze cas suspects supplémentaires de bébés touchés par une malformation au bras découverts dans les données hospitalières de l'Ain a été confiée au registre Remera, dont la pérennité a été réaffirmée par les autorités sanitaires lors d'une conférence de presse mercredi.

"La polémique ne doit pas continuer, les questions sont trop importantes. Il n'y a pas d'épidémie (de malformations des bras) en France, mais il faut répondre aux questions et à la souffrance des familles", a indiqué Jérôme Salomon, directeur général de la Santé. "On a besoin de la mobilisation de tous pour rechercher toutes les causes potentielles, environnementales, toxicologiques, infectieuses etc."

"On a besoin de ce registre", a-t-il poursuivi à propos de Remera.

Le Remera est le plus ancien des six registres des malformations congénitales de France. Basée à Lyon, cette structure a été fondée en 1973 après le scandale du thalidomide, anti-nauséeux qui avait fait naître des milliers d'enfants sans bras entre 1957 et 1962.

Sa fiabilité avait été mise en cause par les autorités sanitaires et une procédure de licenciement de son personnel engagée, puis "suspendue" après une polémique avec sa présidente.