Au programme du reste des travaux, plus de 1.000 logements, 42.000 m² de bureaux, des commerces, deux hôtels, une maison de retraite et une crèche. "On va voir arriver un nouveau quartier, un nouveau morceau de ville", lance le président de la Métropole David Kimelfeld. "Il y a une chose très prégnante c'est qu'on est sur des constructions peu denses puisque six hectares sur seize seront des espaces verts publics", continue David Kimelfeld. Pour le réaménagement de ces extérieurs, "l'investissement réalisé est de 42 millions d'euros" explique Noëlle Gat, directrice de projet.
Un projet tourné vers l'avenir
Avec un fort accent mis sur le développement des espaces verts au sein de l'ex-caserne, la ville de Bron et la Métropole s'engagent sur l'avenir. Le programme promet qu'il y aura "1.000 arbres pour 1.000 logements" : 500 arbres conservés, 500 arbres plantés. Les matériaux de la démolition seront réutilisés pour les voiries et les remblais, et 100% des eaux de pluie seront récupérées et infiltrées sur le site au bénéfice de la végétalisation.
Pour rappel, le site est situé sur plus de 700 mètres le long du périphérique. Alors, comment protéger les habitats des nuisances ? "Les bureaux seront construits face au boulevard périphérique pour être un écran acoustique aux habitations qui seront reculées. Les entreprises y gagneront aussi puisque le périphérique offre une forte visibilité économique", observe Noëlle Gat. C'est d'ailleurs à l'occasion de l'état des lieux des travaux que David Kimelfeld a annoncé hier la limitation de vitesse à 70 km/h sur l'ensemble du périph', à compter du 1er janvier prochain.
Un projet de grande envergure pour l'agglomération lyonnaise où les terrains se font toujours plus discrets. "C'est 16 hectares sur une ville qui en fait 1.000 et qui n'a quasiment plus de réserves foncières, c'est un site plein d'atouts d'avenir", assure Jean-Michel Longueval, maire de Bron.