Ce jeudi 14 novembre, le PDG du groupe Philippe Palazzi a présenté la stratégie à suivre jusqu'en 2028, et ce, au lendemain de l'accord trouvé entre le personnel et la direction.
En deux ans, Casino a réduit considérablement son périmètre, passant de 50.000 salariés en France à 25.000, recentrant ses activités autour de ses sept marques : Casino, Monoprix, Vival, Franprix, Spar, Naturalia et Cdiscount.
Ce jeudi matin, Philippe Palazzi a annoncé qu'il prévoyait un retour à l'équilibre d'ici à 2026. Une croissance responsable et rentable : tel est l'objectif du groupe qui veut assumer encore plus son identité de franchiseur.
Le nouveau PDG de Casino souhaite aussi attirer des franchisés de la concurrence, fermer les magasins non rentables ou encore faire basculer "des sites intégrés en franchise".
Enfin, la restauration à emporter, la location de matériel ou encore le "cashback" (retirer de l'argent en liquide après un achat en carte bancaire) sont des options envisagées par Philippe Palazzi.
Plus d'un milliard d'euros d'investissements
Pour soutenir cette transformation, Philippe Palazzi a fixé un objectif de 600 millions d'euros d'économies de fonctionnement entre 2025 et 2028.
Les investissements, chiffrés à 1,2 milliard d'euros sur cette période, viseront avant tout Monoprix (enseigne qui représente la moitié des ventes de Casino).
Mais si les nouveaux actionnaires ont augmenté le capital de 1,2 milliard d'euros, ce montant a déjà été réduit par des dépenses, notamment des remboursements de dettes de 521 millions d'euros.
Une école de formation à Saint-Étienne ?
Dernière annonce de Philippe Palazzi : l'ouverture en septembre 2025 d'une école de formation à Saint-Étienne.
Selon Le Progrès, le PDG de Casino veut ainsi mieux accompagner les futurs franchisés et leur permettre de former leurs personnels.
Une annonce qui peut être considérée comme un pas de plus vers le maintien du siège de Casino à Saint-Étienne.