Alors que l'entourage du maire de Saint-Étienne est soupçonné d'être à l'origine de l'opération, Mediapart assure que les enregistrements "anéantissent sa version" et prouvent que l'élu stéphanois savait.
"Gilles Artigues est mort"
Dans un des extraits diffusés par le site d'investigation, le président de la métropole déclare : "Même s'il y est pour rien, Gilles Artigues est mort."
Le média d'investigation ajoute que "les captations sonores ont été réalisées au cours de deux rendez-vous professionnels, organisés au mois d'avril à la mairie de Saint-Étienne, avec Gilles Rossary-Lenglet". Ce dernier est impliqué directement, avec son ex-compagnon Samy Kéfi-Jérôme, dans l'enregistrement de la vidéo intime.
C'est d'ailleurs dans ce même échange que Gaël Perdriau évoque cette soirée dans un hôtel parisien : "Le coup d'Artigues, vous étiez deux", entend-on le maire dire à Gilles Rossary-Lenglet.
Perquisitions à la mairie
Lundi 5 septembre, la police judiciaire a procédé à plusieurs perquisitions à la mairie de Saint-Étienne, au siège de la métropole de Lyon, du conseil régional ou encore domicile de Gaël Perdriau.
Le premier édile avait réagi ce mardi matin au micro de Radio Scoop à la suite de ces perquisitions : "C'était la suite logique de l'enquête. [...] Je crois qu'aujourd'hui les médias se sont emparés de l'affaire pour la relayer largement. Quant à moi, c'est devant la justice que j'ai des explications à donner."
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Chantage à la vidéo intime : perquisition à la mairie de Saint-Étienne
Ce lundi 5 septembre, une perquisition a eu lieu...