Le premier, situé aux Cézeaux, a ouvert ses portes ce mardi matin et près de 100 personnes ont été évacuée du campement de la place du 1er mai. Familles et enfants (déboutées du droit d'asile ou non), ont été évacués en priorité.
Seulement voila. Selon Céline, jeune maman bénévole depuis plus de trois semaines au camp du 1er mai, certains des migrants évacués sont en train... de revenir. "On a déjà deux familles qui sont revenues et on nous annonce que plus de la moitié parti ce matin sont en train de revenir", nous explique-t-elle. En cause ? "Le manque d'intimité. Ils nous ont dit qu'ils n'avaient pas la place de poser leurs affaires, qu'ils étaient les uns sur les autres, qu'à Monanges, c'est insalubre"... continue-t-elle.
Pour rappel, les associations et les bénévoles n'ont pas accès au gymnase, ni au lycée, ce qu'ils déploraient depuis l'annonce de leur ouverture aux migrants. La préfecture explique que c'est le collectif "pauvreté et précarité" qui prend en charge les migrants dans le gymnase et que les associations sont libres de les voir en dehors.
Parmi les migrants qui campent place du 1er mai, beaucoup ont fait leur demande d'asile et attendent la fin de la procédure. Ils ont fait des demandes d'hébergements, mais tout est saturé, selon les services de l'Etat.
Le deuxième gymnase doit ouvrir ses portes d'ici quelques jours, le temps de le remettre en état.
Une manifestation est prévue ce mardi soir à 18 heures, devant le gymnase des Cézeaux, situé avenue des Landais. Le collectif Clermont fait Monde dénonce "des conditions inacceptables"