Un lot de vaccins défectueux
Tout commence en 2014. Le laboratoire CSP alerte les autorités sur des défauts de fabrication : des traces d'oxyde de fer ont été retrouvées dans son vaccin Méningitec. L'agence nationale du médicament demande alors aux pharmaciens de retirer de la vente les lots de vaccins défectueux à la date du 24 septembre 2014. Mais selon certains avocats, les pharmaciens n'ont pas averti les familles qui avaient acheté le fameux vaccin quelques jours avant mais n'avaient pas encore vacciné leur enfant. Certains auraient même ignoré la demande de l'ANSM.
D'importants effets secondaires
Selon ces 150 familles, les effets secondaires ont été importants : des nausées, des diarrhées aiguës, des fortes poussées de fièvre, des éruptions cutanées ou encore des troubles du sommeil. Des symptômes qui ont parfois duré des années…
En 2015, une première audience s'était tenue à Clermont-Ferrand. Elle avait permis de désigner 3 experts par enfant potentiellement victime.
Aujourd'hui, les familles veulent des réponses. Elles demandent des indemnités d'anxiété. Pour respecter les mesures de sécurité sanitaire, seuls les avocats seront présents ce lundi au Tribunal de Grande Instance de Clermont-Ferrand. L'audience doit commencer à 9h ce lundi matin.
