Des conflits avec les usagers, mais aussi avec certains automobilistes
Les agressions, verbales ou physiques, concernent l'ensemble des lignes. Les tensions sont souvent plus fortes la nuit en fin de semaine dans le centre-ville de Clermont-Ferrand, au moment de la fermeture des établissements de nuit, avec des usagers qui ont consommé de l'alcool.
Mais les conflits avec les automobilistes sont en augmentation. À Clermont-Ferrand, la place Gaillard est clairement ciblée, avec des conducteurs garés sur les emplacements de bus.
La circulation des cyclistes, des trottinettes et des piétons sur la voie de tramway reste aussi source de tension.
"C'est usant. La tension est palpable au quotidien, comme dans le reste de la société. Ce sont des agressions souvent verbales, mais elles peuvent tourner au physique, notamment avec les services de contrôle et de médiation. Pour les conducteurs, les violences physiques arrivent aussi de temps en temps. Ces violences, on peut parfois arriver à les gérer, mais pas toujours", explique Damien Romero, chauffeur de bus depuis 25 ans et secrétaire du comité social et économique (CSE) de la T2C.
Le préfet du Puy-de-Dôme, le procureur de la République de Clermont-Ferrand, la police nationale, la gendarmerie, le syndicat mixte des transports en commun et la T2C ont signé cette convention. La police municipale de Clermont-Ferrand devrait rapidement en faire de même.