Des patients qui ne peuvent pas rester chez eux ni en EHPAD
L'unité Rameau est une unité spécialisée dans la prise en charge des patients de plus de 55 ans, qui sont atteints de pathologies psychiatriques ou neurodégénératives. Elle compte 21 lits, pour 17 agents.
"Ce sont des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer, de la maladie de Parkinson ou de démence précoce", explique Serge Aiguebonne, délégué CGT. "Quand ils sont en EHPAD, que leur état s'aggrave et qu'ils sont en crise, ils demandent à être hospitalisés chez nous, parce que nous avons une équipe médicalisée. Ce sont des hospitalisations longue durée", ajoute le représentant syndical.
Le chef de l'unité Rameau est parti travailler dans un autre établissement. Dans un communiqué la direction du CHU explique que "malgré des recherches anticipées, le recrutement d'un psychiatre du sujet âgé n'a pas pu avoir lieu, faute de candidature".
Sans avoir de médecins en nombre suffisant, la sécurité et la qualité des soins n'étaient plus assurées selon la direction.
"Si ce service ferme, les familles seront dans le désarroi, parce qu'il faudra trouver des places et ce sera dans le privé", regrette Serge Aiguebonne.
La direction du CHU explique travailler sur un "projet médical" de la psychiatrie, avec la mise en place d'un hôpital de jour et d'une "équipe mobile de psychiatrie du sujet âgé intervenant sur le territoire à domicile".
La rencontre entre les salariés et la direction est prévue à 11 heures ce jeudi 21 octobre. Les salariés décideront dans la foulée de la suite à donner à leur mouvement. Une pétition contre la fermeture a déjà été lancée.