"Au départ, c'est une volonté d'avoir une offre de soins avec un héliport dans l'Ouest lyonnais. Mais il n'a pas vocation à servir à l'Ouest lyonnais. Donc toute la région Rhône-Alpes, mais on peut avoir des patients qui viennent de Dijon, Besançon ou Montélimar et ils pourraient venir même de plus loin ce n'est pas un problème pour nous" assure le Dr Alexandre Vuilliez et président de la commission médical de la clinique.
Coût du projet : 1,4 millions d'euros payés par la Clinique et l'Agence Régionale de Santé. Par an, ce sont plus ou moins cent vols qui sont attendus par l'établissement, même si "l'estimation reste difficile à faire".
"Un formidable gain de temps"
Selon Amélie Saint-Pierre, médecin du SAMU, "c'est un formidable gain de temps et de pénibilité pour les patients qui évitent des mouvements, avec un transport plus fluide et rapide, ce qui est très important dans la pathologie cardiaque". La zone géographique dépourvue de ce type d'équipement devient désormais "beaucoup plus accessible" pour le SAMU. L'héliport sera ouvert tous les jours de l'année, en journée de 7 heures à 20 heures.
Dans l'hélicoptère du SAMU, ce sont quatre personnes qui sont mobilisées : un pilote, son assistant-pilote, un médecin et un infirmier ou un ambulancier. Sur place, à l'héliport, seul un garde est en charge de faire monter le brancard et de bloquer l'ascenseur pour malades. "Entre l'atterrissage et la descente dans le service concerné, on en a pour trois à quatre minutes" indique le Dr Alexandre Vuilliez.