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COMMENT LE CENTRE HOSPITALIER DE BOURG-EN-BRESSE FAIT FACE À L'ÉPIDÉMIE DE GRIPPE ?

Jeudi 9 Janvier - 06:00

Santé


L'Hôpital Fleyriat, Bourg-en-Bresse - © Delphine Convert
L'épidémie de grippe s'intensifie dans la région. Pour faire face à la situation et à l'afflux de patients, les hôpitaux s'organisent. Exemple au centre hospitalier de Bourg-en-Bresse.


Fièvre, toux, maux de gorge, douleurs musculaires, fatigue… autant de symptômes qui poussent de plus en plus de patients à franchir la porte du service des urgences. 

Entretien avec le Dr Nathalie Canu, médecin en maladies infectieuses et chef de service de l'hygiène hospitalière au Centre Hospitalier de Bourg-en-Bresse.

Quelle est la situation actuellement au centre hospitalier de Bourg-en-Bresse ? 


Nous sommes pour le moment en forte activité qui est en hausse quotidiennement avec un nombre de passages de patients aux urgences qui est plus élevé que la moyenne habituelle. On a beaucoup de patients, effectivement, qui arrivent soit parce qu'ils ont des syndromes grippaux, soit parce qu'ils ont des situations qui se sont complexifiées suite à un syndrome grippal.


Est-ce une situation exceptionnelle ? 


Non, ce n'est pas une situation exceptionnelle. Simplement, la grippe, chaque année, se décale dans le temps. Parfois, elle débute fin janvier/début février et puis parfois, elle débute plus précocement. Là, ce qui se conjugue cette année, et ce qui s'est déjà produit, puisqu'on en est à la troisième semaine complète, c'est son arrivée pendant les fêtes de fin d'année, là où il y a encore plus de rassemblement familial, ce qui favorise les contaminations iinévitablement.  Mais, on aura sûrement un pic un peu plus élevé que les autres années. 


Certains hôpitaux ont déclenché un plan blanc, ce n'est pas le cas à Bourg-en-Bresse, où vous avez mis en place une unité spécifique ?


Comme toutes les années, ce qu'on appelle nous les "unités hivernales". L'objectif, c'est améliorer la fluidité des parcours des patients et une prise en charge des plus rapides et les plus performantes possible. C'est une unité de médecine traditionnelle que l'on va ouvrir en plus.  On travaille un peu plus les uns les autres, les médicaux, les paramédicaux, pour prendre en charge plus de patients. 


Quel message que souhaitez-vous faire passer ?


Un message préventif. Avant tout, quand on est en période épidémique, chacun doit se dire qu'il peut se protéger de manière efficace. Par exemple, en mettant un masque chirurgical lorsqu'il est en contact avec des zones de rassemblements de populations. Si vous n'avez pas été vacciné, c'est d'autant plus important. Si vous êtes vacciné, ça ne vous empêche pas de vous protéger parce qu'on peut quand même être porteur du virus et le transmettre à d'autre. Ce sont des bonnes pratiques qu'on a un peu mises de côté après le Covid, mais il ne faut pas oublier que ces méthodes de prévention sont extrêmement efficaces. L'hygiène des mains et  le port du masque mettent à l'abri beaucoup de gens, dont les plus fragiles.