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CRÈCHES : LES OUBLIÉES DU DÉCONFINEMENT

Jeudi 11 Juin - 05:05

Actualité


Une crèche - © DR
Alors que le déconfinement a été lancé le 11 mai dernier partout en France, le personnel des crèches se sent laissé de côté et réclame l'assouplissement des règles sanitaires. D'autant que les parents ont besoin de faire garder leurs enfants pour retourner travailler...


"On n'a eu aucune consigne, on est un peu dans le flou". Voilà comment on pourrait résumer la pensée de Maud Guillot, directrice de la crèche Mirabilis, située dans le quartier de la Part-Dieu, à Lyon.

La phase 2 du déconfinement a été amorcée le 2 juin dernier, mais l'établissement est toujours limité en termes d'effectif et les règles n'ont pas changé. La crèche pourrait accueillir au maximum 50 enfants, mais la jauge est restée bloquée à 20.

Les parents affectés


Maud Guillot déplore ne pas avoir "reçu d'ordres changeant les dispositifs mis en place, on ne peut pas augmenter les capacités." Les conséquences affectent directement les parents, censés pour la plupart avoir repris leurs activités sur site.

"On refuse beaucoup d'enfants parce qu'on n'a pas assez de places, alors que le besoin des parents est important. Ils sont mécontents avec la pression de leurs employeurs, et ça les met en difficulté financière, mais ils sont compréhensifs", tempère la directrice de la crèche.

Augmenter la jauge d'accueil


Afin de répondre à la forte demande des parents, les salariés garantissent chaque semaine deux jours par famille minimum, avec des casse-têtes infinis. "Quand les écoles accueillent un enfant de la famille le lundi et mardi par exemple, on évite d'accueillir le petit frère ou la petite soeur le jeudi et vendredi. Alors on fait le planning, on le défait, on le refait, on le défait à nouveau... On essaie d'être le plus arrangeant possible", assure la directrice de Mirabilis. Cependant, il est difficile de tenir ce rythme et Maud Guillot souhaiterait que le gouvernement augmente la jauge d'accueil à 15 enfants par section, au lieu de 10 actuellement.

Elle réclame rapidement des assouplissements et conclut, non sans amertume : "À chaque fois, on a été un peu oublié, contrairement aux écoles et aux maternelles."