Un projet pilote ambitieux en Auvergne-Rhône-Alpes
La phase 1 de l'expérimentation de eRoadMontBlanc est en cours sur le site de Transpolis. Une piste de 420 mètres a été aménagée pour l'occasion. Une première phase qui devrait se terminer fin 2025.
Ensuite, un test grandeur nature est prévu en 2027 sur la RN205, en Haute-Savoie.
Un kilomètre sera aménagé sur cette route d'accès au tunnel du Mont Blanc, et trois véhicules seront utilisés (un autocar, un véhicule utilitaire et un poids lourd).
Philippe Bonanaud, chef de projet eRoadMontBlanc pour l'Université Gustave Eiffel, détaille ce projet futuriste :
"Sur la voie de droite, on réalise une engravure qui fait à peu près 50 cm de large et dans laquelle on vient insérer des caoutchoucs. Dans ces caoutchoucs sont fixés des barreaux conducteurs en métal qui permettent de conduire l'électricité qu'on amène par le sol et que le véhicule peut récupérer via des patins frotteurs et un bras articulé fixé sous le véhicule"
Un levier majeur pour la décarbonation
Cette solution réduit les émissions de gaz à effet de serre, limite la taille des batteries et évite les pics de charge liés aux arrêts sur bornes.
Pour les transporteurs, c'est la promesse de trajets sans contrainte et sans perte de temps.
Des acteurs français en première ligne
Son coût : 21 millions d'euros subventionnés par la BPI, France Relance et France 2030.
Ce projet est porté par Autoroutes et Tunnel du Mont-Blanc (ATMB), avec l'Université Gustave Eiffel, Alstom, Pronergy et Greenmot.
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