Les deux nations doivent s'affronter jeudi à Geoffroy-Guichard, pour leur premier match de groupe.
"Nous présentons nos excuses les plus sincères à la Nouvelle-Zélande, à toutes les joueuses concernées et au Comité olympique néo-zélandais", a déclaré ce mercredi le Comité olympique canadien dans un communiqué, à la suite de ce survol mardi.
La personne qui pilotait ce drone est un membre non accrédité de l'équipe canadienne, selon le communiqué du comité canadien, qui est en contact avec le Comité international olympique (CIO) et la Fifa pour déterminer les mesures à prendre.
L'homme signalé puis interpellé
Le Comité olympique néo-zélandais a affirmé que les membres de l'équipe avaient signalé l'incident à la police et que l'opérateur du drone avait été interpellé.
Âgé de 43 ans, ce ressortissant canadien a expliqué que les vidéos lui auraient permis de connaître la tactique de l'équipe adverse. D'autres images ont par ailleurs été captées lors d'un autre entraînement de l'équipe néo-zélandaise, le 20 juillet, au stade Michon de Saint-Étienne.
Placé en garde à vue, l'individu a été déféré au parquet ce mercredi après-midi. Jugé dans le cadre d'une procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, il a accepté sa condamnation, à savoir une peine de 8 mois d'emprisonnement avec sursis, assortie de la confiscation de l'ensemble des scellés.
