L'affaire a commencé fin 2017, lorsque le maire de la commune a autorisé la construction d'un élevage de 39.900 poulets en simultané ainsi que des dindes, soit 172.000 volailles en un an. Le projet a par la suite été autorisé par la préfecture.
En mars 2018, l'association locale Bressolles Bien Vivre, L214 et FNE 03 (France Nature Environnement Allier) ont entamé des procédures judiciaires et ont décidé de saisir le tribunal administratif de Clermont-Ferrand "compte tenu des conditions de vie effroyables qu'implique ce type d'élevage pour les animaux, des atteintes à l'environnement, des nombreuses nuisances à l'égard des riverains". Le projet a été suspendu sur décision de ce tribunal qui a annulé l'arrêté autorisant l'élevage.
"Nous allons aller jusqu'au bout de la procédure"
L'éleveur a fait appel et le 17 mai dernier, la Cour administrative d'appel de Lyon ont décidé de ne pas suivre le jugement du tribunal Clermontois, en donnant une issue favorable au projet.
"Malgré la forte mobilisation, les impacts sur les animaux, sur l'environnement, la santé, il est invraisemblable aujourd'hui que la justice favorise encore l'élevage intensif. Nous ne baissons pas les bras. Nous allons aller jusqu'au bout de la procédure et saisir le Conseil d'État" a indiqué Isabelle Fernandez, porte-parole de l'association L214.
L'association indique qu'en attendant les décisions de la justice, l'éleveur a construit un élevage aux capacités moins importantes que le projet initial.
