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EXPLOSION MORTELLE À FEURS : UN RELAIS SOLIDAIRE ENTRE LYON ET SAINT-ÉTIENNE

Mardi 16 Janvier - 10:14

Actualité


Les coureurs du relais solidaire organisé par le collectif "Vérité et Justice pour Jacques et Damien". - © Facebook / @veritepourjacquesetdamien
Huit membres du collectif "Vérité et Justice pour Jacques et Damien" se sont élancés ce mardi pour un relais solidaire au départ du tribunal de Saint-Étienne. Leur objectif : rallier le palais de justice de Lyon d'ici mercredi matin.


Ce mercredi, se tiendra en effet le procès en appel de l'affaire Jacques et Damien. Ces deux Ligériens sont morts en juin 2011, dans une explosion à la fonderie de Feurs.

En première instance, en 2016, à Saint-Étienne, les deux entreprises en cause, Valdi et FeursMétal avaient été condamnées respectivement à 200.000 et 250.000 euros d'amende pour homicides involontaires. Mais elles ont fait appel.



"Les familles ont besoin d'une condamnation"


Pour ce nouveau procès, le collectif, qui compte 600 membres, espère que cette affaire prendra fin une bonne fois pour toute. "Ce qu'on attend, c'est au moins la confirmation de l'homicide involontaire, explique son porte parole, Jean-Luc Denis. J'espère que l'amende ne diminuera pas, cela aurait un impact négatif. Si elle est augmentée, pourquoi pas, ça a un coût symbolique".

"Pour se reconstruire, les familles ont besoin d'une condamnation pour homicide involontaire. Point. On ne se sera pas battu six ans pour qu'elles soient acquittées, ajoute-t-il. Ce n'est pas possible. On ne l'envisage pas un seul instant. On espère un peu d'humanité aussi. Que les entreprises disent qu'elles assument et qu'elles arrêtent là. Nous, on va courir pour que ça s'arrête. Ce n'est quand même pas une grosse revendication, sept ans après l'accident".

D'après le collectif, le jugement a de fortes chances d'être mis en délibéré. Et le marathon judiciaire risque de se poursuivre encore un peu.

D'autant que, parallèlement, une autre procédure est engagée devant le tribunal des affaires de la sécurité sociale, afin de fixer les indemnités aux proches des victimes. Là-aussi, les entreprises ont fait appel du premier jugement. Un délibéré doit être rendu à la fin du mois pour l'une des familles, l'autre attend encore le procès en appel.