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FIN DE VIE : COMMENT RÉDIGER SES DIRECTIVES ANTICIPÉES

Lundi 27 Mai - 06:00

Actualité


Un document signé. - © DR
Alors que l'affaire Vincent Lambert a occupé l'actualité ces derniers jours, nombreux sont ceux à s'interroger sur leur fin de vie.


C'est l'une des conséquences de l'affaire Vincent Lambert : de nombreuses personnes s'interrogent sur leur fin de vie, et en particulier sur les directives anticipées.

Une disposition de la loi Claeys-Leonetti de 2016 sur la fin de vie qui permet désormais à chacun de choisir ce qu'il souhaite au moment critique, notamment un maintien en vie artificiel en cas de perte de conscience définitive.

Actuellement, selon les chiffres du Comité consultatif national d'éthique, seuls 13% des Français ont rédigé leurs directives anticipées.

Comment les rédiger ?


Première démarche, le modèle doit être imprimé via le site internet du service public. "C'est un document dans lequel on signale, que la personne doit être majeure, ce que l'on souhaite pour sa fin de vie comme le refus des soins, ou le maintien en vie artificielel. Voilà le genre de décisions que l'on doit inscrire, en signant et datant au recto du document", explique Jacques Missonier, de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD).

Au verso, "on doit désigner une personne de confiance qui fera observer ces décisions au cas où la personne n'est plus à même de les faire valoir", indique le représentant. "Il est conseillé d'avoir le document sur soit et d'en donner des photocopies à la personne de confiance", complète-t-il.

Le document "s'impose aux médecins"


Les directives anticipées "s'imposent aux médecins puisqu'ils sont tenus de les accepter et de les appliquer". Elle priment sur tout le reste, y compris les témoignages des proches. Les médecins ont donc l'obligation de suivre les volontés du patient sauf en cas d'urgence vitale ou lorsque les directives "apparaissent manifestement inappropriées ou non conformes à la situation médicale".

Par ailleurs, la loi de 2016 prévoit que les directives anticipées sont "valables si elles sont rédigées moins de trois ans avant l'état d'inconscience". Il est donc recommandé "d'indiquer sur le document, tous les trois ans, que l'on confirme ce choix".