Porter le masque par 40 degrés
Pendant les périodes de canicules, les employeurs ont l'obligation de mettre à disposition trois litres d'eau par jour pour chaque travailleur. Des locaux frais doivent aussi être installés dans le cas où les aménagements d'horaires sont impossible. À ces règles, qui s'appliquent déjà depuis plusieurs années, s'ajoutent les mesures barrières liée à l'épidémie.
"Porter un masque par 40 degrés, c'est particulièrement difficile alors on privilégie les distances physiques entres les ouvriers pour qu'ils puissent ne pas porter le masque tout le temps", explique Dominique Guiseppin, le président de la Confédération de l'Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment en Auvergne Rhône Alpes (CAPEB).
Une situation forcément inédite pour les entreprises du bâtiment, durement touchées par une baisse d'activité au printemps. "Il faudra tirer le bilan de cet été", assure François Mareschal, secrétaire général de la Fédération Française du Bâtiment en Auvergne-Rhône-Alpes (FFB).
"Forcément, instaurer des distances, c'est faire travailler moins d'ouvriers sur le même ouvrage. Cela peut entraîner une baisse de rendement", s'inquiète François Mareschal, alors que de nombreuses entreprises restées à l'arrêt pendant le confinement ont choisi de reporter leurs chantiers à cet été.