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GROSSES CHALEURS ET GESTES BARRIÈRES : L'ÉTÉ DIFFICILE DES TRAVAILLEURS DU BTP

Mardi 11 Aout - 05:30

Actualité


Un chantier en cours au mois d'août. - © Radio Scoop / Léa Duperrin
Si certains chantiers s'arrêtent au mois d'août, d'autres travaux en extérieur se maintiennent y compris pendant les fortes chaleurs. Des mesures s'appliquent pour protéger les travailleurs, qui doivent aussi respecter certaines règles liées à l'épidémie de Covid-19.


Vers midi, une pose à l'ombre s'impose pour les ouvriers de ce chantier près de Lyon. "On essaie de prendre des précautions, de boire plus d'eau", assure Philippe, menuisier. Travailler par 35 degrés, il se dit "habitué", comme son collègue Joseph qui a pu aménager ses horaires de travail. "Je me suis arrangé avec mon patron, je commence à 6 heures et demi et je termine à 15 heures", ajoute l'ouvrier.

Porter le masque par 40 degrés


Pendant les périodes de canicules, les employeurs ont l'obligation de mettre à disposition trois litres d'eau par jour pour chaque travailleur. Des locaux frais doivent aussi être installés dans le cas où les aménagements d'horaires sont impossible. À ces règles, qui s'appliquent déjà depuis plusieurs années, s'ajoutent les mesures barrières liée à l'épidémie.

"Porter un masque par 40 degrés, c'est particulièrement difficile alors on privilégie les distances physiques entres les ouvriers pour qu'ils puissent ne pas porter le masque tout le temps", explique Dominique Guiseppin, le président de la Confédération de l'Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment en Auvergne Rhône Alpes (CAPEB).

Une situation forcément inédite pour les entreprises du bâtiment, durement touchées par une baisse d'activité au printemps. "Il faudra tirer le bilan de cet été", assure François Mareschal, secrétaire général de la Fédération Française du Bâtiment en Auvergne-Rhône-Alpes (FFB).

"Forcément, instaurer des distances, c'est faire travailler moins d'ouvriers sur le même ouvrage. Cela peut entraîner une baisse de rendement", s'inquiète François Mareschal, alors que de nombreuses entreprises restées à l'arrêt pendant le confinement ont choisi de reporter leurs chantiers à cet été.