L'ONG PHF, dont le siège national se trouve à Saint-Étienne (Loire), va envoyer une équipe sur place ce mardi 1er mars, afin d'apporter de l'aide à la population.
Quatre bénévoles de l'association vont prendre la direction Cracovie, avant de rejoindre un poste frontière entre la Pologne et l'Ukraine. Un flux important de personnes y transite pour fuir la guerre.
"Il y a de la détresse et des populations dans le besoin"
Cette première équipe part pour une mission d'une dizaine de jours. Il s'agit de bénévoles qui se mobilisent sur leur temps de repos. Habitué à se mobiliser lors des catastrophes naturelles, c'est dans un climat plus particulier que PHF intervient cette fois-ci.
"Il y a de la détresse et des populations dans le besoin. À ce titre, nous avons de l'expérience", nous confie le commandant Jérôme Giron, le président fondateur de l'ONG. "Naturellement, on est dans un contexte géopolitique particulier et un contexte sécuritaire spécifique. Il y a quelques mois, on était au Mali et au Liban. On fait très attention au volet de la sécurité, mais dans tous les cas, la situation nécessitait une action", assure-t-il.
Quelle est la mission ?
La mission des pompiers s'articule autour de deux objectifs : identifier les besoins et envoyer du matériel. "Nous un binôme de gens d'expérience et un autre binôme médical (médecin et infirmier). Ils auront une mission d'évaluation et de reconnaissance, en se rapprochant des autorités locales pour identifier les besoins. Ici en France, on va mettre en place une plateforme logistique pour rapidement récupérer du matériel et l'envoyer sur place pour une distribution dans les meilleures conditions", détaille Jérôme Giron.
Des négociations sont en cours
Alors que les négociations entre l'Ukraine et la Russie se poursuivent, un bombardement russe a fait 11 morts et des dizaines de blessés à Kharkiv, deuxième ville d'Ukraine, selon le gouverneur local.
La France a indiqué ce lundi que les Français qui se trouvent encore à Kiev peuvent quitter la capitale ukrainienne par la route, car il y a une "opportunité", mais sans garantie de sécurité.
De son côté, la Russie a annoncé l'interdiction de compagnies aériennes de 36 pays, en représailles aux sanctions des pays occidentaux. La France, la Grande-Bretagne ou encore l'Allemagne sont concernées.
