Dans le viseur des syndicats : moyens à la baisse, sous-effectif chronique, mal-être du personnel.
"Au quotidien, l'effectif prévu dans les centres de secours au Puy-en-Velay et à Brioude n'est pas toujours respecté, confie Pascal Rizet est adjudant-chef au centre de secours du Puy-en-Velay et représentant CGT du SDIS 43.
Les interventions sont toujours assurées
"Au Puy, il devrait y avoir 9 sapeurs-pompiers professionnels en garde de 24 heures, ajoute-t-il. Une fois sur deux, ce n'est pas respecté, on est 7 ou 8. Ce manque de personnel se ressent dans la qualité du service rendu. On tourne vraiment en flux tendu. On devrait être 105 sapeurs-pompiers, et ce serait déjà compliqué, mais on n'est que 102". Trois postes qui sont donc laissés vacants.
En début de semaine, une réunion avec la direction n'a rien donné. La prochaine est prévue le 6 novembre.
D'ici là, grâce à la continuité de service, il y aura bien des pompiers dans les casernes et en intervention.
