Des journées, pour alerter sur les risques des maladies cardiovasculaires chez les femmes, devenues la première cause de mortalité.
Maladies cardiovasculaires : 200 décès de femmes par jour en France
Les maladies cardiovasculaires ne sont plus réservées aux hommes. En 30 ans, elles sont devenues la première cause de mortalité chez les femmes, avec 200 décès par jour en France et 25.000 dans le monde.
Ces risques proviennent de l'évolution du mode de vie des femmes : tabagisme, sédentarité, surpoids, stress…
"Le chiffre est effrayant. Les femmes craignent de mourir d'un cancer du sein, alors qu'elles ont 30 fois plus de risque de mourir d'un infarctus ou d'un accident vasculaire cérébral", annonce le Docteur Jean-François Renucci, médecin vasculaire.
La première cause de mortalité chez les femmes, actuellement, est l'accident vasculaire cérébral.
"Le système de prévention est insuffisant en France. On attend que les gens soient malades, c'est mieux de faire de la prévention pour éviter qu'ils le soient", continue Docteur Jean-François Renucci.
Un parcours complet pendant cette journée spéciale
Lors des journées du cœur des femmes, les patientes suivent un parcours avec différentes étapes, comme l'explique le docteur Emmanuelle Sarlon, médecin de santé publique.
"On va faire le point sur leurs facteurs de risques cardiovasculaires, métaboliques et gynécologiques. Il y a ensuite un certain nombre d'examens : prise de sang, électrocardiogramme, échographie Doppler... Elles finissent le parcours avec un médecin qui va faire une synthèse et qui va les orienter si elles ont besoin, soit vers une prise en charge plus importante, soit vers un stand qui propose pleins d'activités physiques et des ressources pour prendre soin de soi."
Certains facteurs à risque sont innés, tels que l'hérédité, les gènes et le sexe. Mais 80% des accidents cardiovasculaires sont évitables grâce à une modification des comportements concernant, l'alimentation, l'activité physique, la gestion du stress, un bon sommeil.
Ces journées, organisées par le groupement hospitalier de territoires des Alpes du Sud (CHICAS) et l'association Agir pour le Cœur des femmes, se terminent le vendredi 31 janvier à Briançon.