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L'INVITÉ DE SCOOP MATIN LYON : VICTOR BOSCH, DU RADIANT-BELLEVUE

Vendredi 20 Septembre - 09:07

Culture


Victor Bosch (au centre), le directeur du Radiant-Bellevue, avec l'équipe de Scoop Matin Lyon - © DR
Victor Bosch, le directeur du Radiant-Bellevue à Caluire-et-Cuire, est venu dans les studios de Scoop Matin Lyon, pour évoquer le programme de la saison culturelle.


Les multiples vies de Victor Bosch


"Je suis né en Catalogne. J'y ai vécu jusqu'à l'âge de 7 ans et demi. Au départ, ma passion c'est la peinture. J'ai fait la préparation aux Beaux-Arts. Je me suis ensuite tourné vers la musique. J'ai rencontré mes partenaires musicaux au lycée Saint-Just, dans le 5e arrondissement. Notre premier chanteur était d'ailleurs l'écrivain Sorj Chalandon. Mon premier groupe, Pulsar, a été le premier groupe de rock français à être signé sur un label anglais. Mais quand je me suis dit que je n'étais plus en phase avec la jeunesse, j'ai décidé d'arrêter avant de devenir ringard. Au fil des rencontres, je me suis tourné vers la Biennale d'Art Contemporain et la Biennale de la danse. J'ai aussi travaillé, en tant que producteur, avec Francis Cabrel et Laurent Voulzy."

La naissance du Transbordeur


"La Ville est venu me voir en 1969 pour faire un petit club de 400 places. J'ai un peu triché, j'ai vu le volume de la salle et je me suis organisé pour faire une salle de 1700 places. C'est pour ça que les loges sont à l'extérieur. J'y suis resté 22 ans. Il y avait une attente aussi bien des artistes que du public. Et ça dure toujours. Le choix du premier spectacle en tant que directeur est primordial, ça permet de fixer une ligne directrice. J'avais choisi New Order, qui n'étaient jamais venus à Lyon. Au Radiant-Bellevue, c'était Christophe, qui a cette culture à cheval entre la variété et la recherche."

Le Radiant-Bellevue


"Je voulais créer un Olympia à la Lyonnaise. J'ai dit à mes équipes qu'avec ce concept, on serait tranquille pendant dix ans. On a installé une véritable confiance avec le public. Même si la remise en question est quotidienne." 

La programmation du Radiant-Bellevue


"On travaille en équipe. J'ai un réseau, je vais voir beaucoup de choses. Après, ce sont des arbitrages, ce qui est le plus difficile. Il faut que tous les jours, ce soit différent pour attirer un public le plus large possible. Souvent, on a l'impression que son jugement est le meilleur, surtout en prenant de l'âge. L'intuition joue beaucoup. Parfois, je programme des choses dont je ne suis pas sûr, et ça cartonne."