"Son fils Lyes, sa famille, ses proches, tous ses amis et son label Naïve, ont le regret et l'immense tristesse d'annoncer le décès de l'artiste Rachid Taha, survenu cette nuit suite à un arrêt cardiaque à son domicile des Lilas", indique le communiqué transmis à l'AFP.
Ce mercredi après-midi, Loïc Graber, l'adjoint au maire de Lyon, délégué à la culture, a réagi à la disparition du chanteur : "Rachid Taha était l'un des acteurs incontournables du paysage du rock français. Il s'était illustré à Lyon dès ses débuts, en 1981, après avoir formé "Carte de Séjour" [...] Son style musical fusionnait les influences de la musique maghrébine, le raï [...] et le rock dont Lyon était considérée comme la capitale à cette époque. [...]. Rachid Taha était attendu à Lyon cette saison où, à l'occasion des 20 ans de son album emblématique Diwan, il devait participer, dans quelques jours, à un concert avec les cordes de l'Orchestre de l'Opéra de Lyon dans la grande salle de l'Opéra, et avec la participation de Steve Hillage. Je souhaite rendre hommage à cette grande figure de la scène du rock. C'est un artiste engagé, attachant, une personnalité hors du commun qui nous quitte".
Autre réaction, celle de l'opéra de Lyon, où Rachid Taha devait se produire le 22 septembre prochain : "Il allait y célébrer son album phare, Diwan, qui, il y a 20 ans, créait un pont entre la musique des premières générations d'émigrés maghrébins et leurs enfants - entre le rock et le châabi, le français et l'arabe, les jeunes et leurs parents, le présent et l'histoire. Sorti en 1998, cet album a su moderniser et universaliser le message d'une génération qui chantait la poésie de l'exil et de la nostalgie. C'est à Lyon qu'il avait créé le groupe Carte de Séjour [...] et c'est cette ville [...] qu'il avait choisie pour ce concert événement. L'Opéra de Lyon partage l'immense tristesse de la famille et des proches de Rachid Taha".
(Avec AFP)
