L'an dernier, les Journées nationales de la réparation avaient mobilisé plus de 35.000 personnes sur 1.316 événements partout en France. Au vu du succès rencontré lors de cette première édition, l'évènement a naturellement été reconduit cette année.
Une réponse à l'urgence écologique
Face à l'urgence écologique, l'association Hop (Halte à l'Obsolescence Programmée) et la fondation Make.org ont développé cette initiative. Il s'agit de mettre en exergue le droit à la réparation et à la durabilité et ainsi économiser des ressources précieuses.
Cette deuxième édition ravira les habitants de la région Auvergne-Rhône-Alpes : ils pourront visiter un grand nombre de sites qui se prêtent au jeu, comme des ateliers de couture, des cordonniers, ou encore des ateliers de réparation de vélos et d'appareils, pour recevoir des conseils et prolonger la durée de vie de leurs objets.
"C'est un acte écologique de réparer ses souliers"
Dans le centre de Lyon, Anatole Weill, le gérant d'une cordonnerie, voit passer environ 120 paires par semaine :
"La tendance a été : on achète, on jette, mais de plus en plus et même chez les jeunes, on constate que les gens veulent réparer leurs souliers, les garder le plus longtemps possible. C'est plus économique, ça évite le gaspillage. C'est un acte écologique de réparer ses souliers."
En théorie, prolonger de trois ans la durée de vie de nos équipements multimédias et électroménagers permettrait de réduire jusqu'à quatre millions de tonnes de CO2 et environ 2.000 euros par foyer dans l'Hexagone, selon l'agence de la transition écologique, l'ADEME.
Cette initiative ne se limite pas à la France, mais s'étend à l'échelle mondiale. La Journée internationale de la réparation, organisée par le réseau Open Repair, est prévue le 19 octobre.
