"Je suis d'accord pour faire un pas mais il faut que tout le monde le fasse", fulmine Eric Bouvet, gérant du "Singe en Hiver" à Clermont-Ferrand. Le patron de ce bistrot à hors-d'œuvres est directement concerné, avec ses cinq chauffages sur ses deux terrasses.
"Nous les radiants ils sont dehors avec un détecteur de présence donc on les voit. Ils font un combat sur des choses qui se voient, mais par rapport à la climatisation ils font quoi ?", se demande-t-il en pointant du doigt les centres commerciaux, hypermarché et autres cinémas.
La présidente de l'UMIH 63, Martine Courbon, ne cache pas sa colère : "on est en train de détruire la profession". La voix emplie d'émotion, elle souligne que les établissements sont déjà fragilisés par l'épidémie et les mesures sanitaires et que cette décision pourrait amener à des pertes d'emploi supplémentaires. Pas de terrasse signifierait du personnel en moins.
Sur l'initiative du syndicat, une rencontre a été organisée entre l'UMIH, le GNI (Groupement National des Indépendants de l'Hôtellerie-Restauration), l'association des Maires de France et le ministre délégué à l'économie Alain Griset ce mercredi 29 juillet.






