Une grève concerne tous les sites de Sanofi, y compris ceux de Neuville-sur-Saône, Gerland et Marcy-l'Étoile.
Ils se mobilisent pour dire non à la vente d'Opella, la filiale du groupe qui commercialise le Doliprane.
Le médicament le plus vendu en France, est sur le point de passer sous pavillon américain, Sanofi ayant annoncé vendredi dernier négocier avec le fonds d'investissement CD&R pour lui céder le contrôle.
La classe politique s'indigne
Plusieurs chefs de parti ont aussitôt tiré à boulets rouges sur leurs réseaux sociaux. "La vente à la découpe de la France se poursuit", a tancé Jordan Bardella (RN). "Aucune leçon n'aura été tirée du Covid", a pointé Marine Tondelier (Ecologiste). C'est "une honte" et "encore un symbole de notre perte de souveraineté", a jugé Fabien Roussel (PCF).
Des parlementaires de tous bords, de la gauche à des élus soutenant le gouvernement, ont aussi appelé l'exécutif à s'y opposer.