Pas de raz-de-marée dans la Loire
L'objectif de l'autotest est de pouvoir se dépister chez soi. Mais il faut le temps que tout se mette en place dans les 250 pharmacies de la Loire. "Les autotests commencent à arriver. Ce qu'il faut savoir, c'est que le décret autorisant la vente n'est paru que dimanche 11 avril après-midi. Après, il y a la réalité du terrain avec des contraintes logistiques", avoue Olivier Rozaire, le président des syndicats de pharmaciens du département.
"Concrètement, en tout début de semaine, très peu de mes confrères avaient des autotests dans la Loire. Ils vont arriver pendant les 10 prochains jours. Mais ce qui est sûr, c'est que quelques personnes sont venues dès lundi en pharmacie, soit pour avoir des informations soit pour l'acheter. Mais il n'y a pas eu de raz-de-marée comme ça peut être parfois le cas".
Avec des symptômes ou positif, l'autotest ne suffit pas
Concernant l'utilisation de ces autotests, attention ! Ils ne dispensent pas d'un test RT PCR ou antigénique par la suite. "Il ne faut surtout pas penser cela. Pour une raison simple, si tout le monde s'autoteste, nous n'auront plus de visibilité de l'épidémie. Les deux formes de tests doivent cohabiter. L'objectif de l'autotest c'est de pouvoir se tester rapidement, dans le cadre de la sphère privée, si on n'a pas de symptôme", ajoute Olivier Rozaire.
Si vous êtes positif, il vous faudra confirmer le diagnostic avec un test "classique" (RT PCR ou antigénique). Et si vous avez des symptômes, ce sont ces tests "classiques" qu'il faut privilégier plutôt que l'autotest, rappelle le pharmacien.