Exemple au Lycée Rabelais de Dardilly
Parmi les manifestants se trouvaient des professeurs et les trois CPE du Lycée François Rabelais de Dardilly, au nord de Lyon. Dans cet établissement de 1 200 élèves et apprentis, un poste de CPE pourrait être supprimé. Même si elle n'est pas directement touchée, Catherine Boucansaud est inquiète, "pour deux choses, déjà pour notre collègue qui risque de partir alors qu'elle ne l'a pas choisi. Mais aussi pour mon collègue et moi qui resteront, puisque nous allons évidemment subir ce départ", nous explique-t-elle.
Nicolas Chafard, enseignant de Lettres et d'Histoire dans le Lycée François Rabelais soutient lui ses collègues : "un CPE, c'est embêtant de le perdre, parce que ça veut dire moins de moyens de surveillance dans un contexte sanitaire difficile, on a un gros internat avec plus de 300 jeunes, c'est un manque pour les élèves mais aussi pour les parents, c'est vrai qu'un CPE, il est un peu privilégié dans le lien avec les familles".
Les manifestants attendent évidemment des réponses concrètes du rectorat pour éviter les suppressions de postes.