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LYON : LES URGENTISTES DISENT "NON" À LA MORT DES HÔPITAUX

Lundi 16 Avril - 15:55

Actualité


Opération "die in" devant l'hôtel de ville de Lyon - © Noémie Mabilon
Une opération "die-in" était organisée ce lundi devant l'hôtel de ville pour simuler la mort des services d'urgence.


“72h d'attente sur les brancards, c'est pas tolérable” ; “Courir après un rat dans un service hospitalier, c'est pas tolérable” ; “Ne pas avoir le temps d'accompagner les patients aux toilettes, c'est pas tolérable” ; "Déshabiller un patient et le changer dans le couloir, c'est pas tolérable" ;

Ce lundi, médecins, infirmiers, brancardiers, secrétaires médicales et autres agents administratifs des hôpitaux lyonnais se sont réunis sur la place de la Comédie, dans le 1er arrondissement de Lyon, pour une opération "die in". Ils se sont couchés au sol pour simuler la mort des hôpitaux et alerter les passants et les pouvoirs publics sur leurs conditions de travail et le manque de moyens mis à disposition.

Un seul brancardier par nuit par service


Après deux mois et demi de grève, leurs revendications commencent à peine à être entendues... "On avait demandé deux brancardiers par nuit dans chaque service. Pour l'instant, il y en a un les jours pairs dans un service, un autre les jours impairs dans l'autre service, et à partir du 1er juin on devrait en avoir un dans chaque service la nuit ", explique Manon, infirmière aux urgences de l'hôpital Edouard Herriot.

Tout n'est pas gagné... Dans le service traumatologie où elle travaille, ils avaient demandé un agent technique de surface à temps plein pour faire le ménage. La direction a refusé. Seule une brigade privée de nettoyage passera l'après-midi mais s'occupera seulement des toilettes "et plus ou moins de la salle d'attente".

Pas de prime ni d'aide-soignant supplémentaire


A l'hôpital Edouard Herriot, les primes réclamées par le personnel ont été refusées. La direction nous a dit que c'était au niveau national qu'il fallait les demander", ajoute Manon. "Ils nous ont refusé aussi des aides-soignants en disant qu'on en avait pas réellement besoin".

La grève du personnel des urgences a débuté fin janvier aux Hôpitaux Civils de Lyon. Depuis, le mouvement s'est étendu aux urgentistes du centre hospitalier Le Vinatier et du centre hospitalier Saint-Joseph Saint-Luc.