Dès 8h et jusqu'à midi, 40 à 50 d'entre eux ont déposé un millier de ruches vides ou mortes sur la place lyonnaise, afin de sensibiliser l'opinion publique à la concurrence déloyale des miels étrangers.
"Il y a beaucoup trop d'importations qui cassent le marché, explique Olivier Gachet, secrétaire de la Confédération paysanne et apiculteur dans la Loire. Des miels vendus moins de 2 euros le kilo. Pendant ce temps, nous, on a de la marchandise qu'on n'arrive pas à vendre".
Les apiculteurs dénoncent aussi la sortie du plan "écophyto", qui visait à limiter l'usage des pesticides. "Avec cette mesure du gouvernement, nos ruches risquent de disparaître", estime Olivier Gachet.