"On est très satisfait"
"Trop souvent, les affaires de violences policières illégitimes sont classées sans suite, on est très satisfait", affirme Me Basson-Larbi. "Ce délibéré donne espoir à toutes les victimes d'agressions de la part des forces de l'ordre, et qui souvent n'osent même pas porter plainte", poursuit l'avocat.
Lors de l'audience mi-septembre, Benoît et son ami étaient venus expliquer à la barre du tribunal, cette soirée du 21 février dernier. Leur route avait croisée celles des deux policiers, une violente altercation avait suivi. Les faits avaient été filmés partiellement par une caméra de vidéo-surveillance municipale, près de la place Saint-Nizier.
Pas d'inscription au casier judiciaire
Au tribunal, les policiers de 33 ans avaient nié les faits de violence volontaire. Le procureur avait tout de même parlé d'une "intervention hors cadre."
Seul regret pour l'avocat de Benoît, l'absence d'inscription de la condamnation au casier judiciaire des policiers, qui pourront donc continuer à exercer librement leur métier. "C'est peut-être une bonne nouvelle pour les deux fonctionnaires, moins pour la société", conclut Me Basson-Larbi.