"Chaque semaine les veaux indésirables (...) sont tués par un vétérinaire qui leur injecte un poison mortel au niveau de la jugulaire", ajoute L214, précisant que ceux qui ne succombent pas immédiatement sont "à nouveaux piqués avant de s'écrouler".
Les autres veaux sont ensuite transportés dans des élevages intensifs spécialisés dans l'engraissement, explique l'association. "Pendant les premières semaines, ils peuvent être enfermés dans de petites cases individuelles sur un sol nu sans litière", assure-t-elle, indiquant qu'ils sont ensuite "parqués en groupe jusqu'à leur départ pour l'abattoir, à l'âge de 5 ou 6 mois".
"Nous condamnons fermement les coups portés aux veaux", a réagi dans un communiqué Ouest Elevage, assurant que les contrôles allaient être renforcés sur ses sites. Concernant l'euthanasie, la société indique que "la pratique est strictement encadrée sous contrôle et diagnostic vétérinaires".
L214 a indiqué à l'AFP avoir porté plainte auprès du procureur de Brest contre Ouest Elevage et contre X pour ces faits. Interrogé, le parquet a indiqué ne pas avoir connaissance dans l'immédiat de cette plainte.
La préfecture du Finistère a de son côté fait savoir à l'AFP qu'elle condamnait ces "pratiques intolérables et inacceptables". Cependant, "les services de l'État ne réagissent pas sous la pression médiatique. Des contrôles il y en a toujours eu et il continuera à en avoir", a indiqué le directeur de cabinet de la préfecture, Aurélien Adam.