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"ON SE SENT ABANDONNÉS": DES ÉTUDIANTS MANIFESTENT CE JEUDI

Jeudi 21 Janvier - 07:50

Actualité


Rassemblement d'étudiants contre la précarité. - © Radio Scoop / Léa Duperrin
Après un rassemblement à Paris ce mercredi, les étudiants manifestent ce jeudi à Lyon, Clermont-Ferrand et Saint-Etienne.


Cette journée de mobilisation vise à "défendre les conditions de vie et d'études des étudiants", indique Mélanie Luce, la présidente de l'Unef, à son origine avec d'autres organisations politiques et syndicales de gauche (UNL, Solidaires étudiants, les jeunes communistes, les jeunes insoumis, les jeunes écologistes...)

Privés depuis plus de deux mois de cours en "présentiel", contrairement aux élèves des lycées, des classes prépa ou des BTS, de nombreux étudiants éprouvent un sentiment d'injustice.

La semaine dernière, le Premier ministre Jean Castex a annoncé que les étudiants de première année à l'université pourraient reprendre par demi-groupes les travaux dirigés en présentiel à partir du 25 janvier.

Cette mesure s'étendra ensuite, "si la situation sanitaire le permet, aux étudiants des autres niveaux", a-t-il ajouté, sans donner de date.

Le président Emmanuel Macron se rendra lui jeudi à l'université de Paris Saclay. En marge d'une visite sur le thème de la recherche en physique quantique, il doit rencontrer des étudiants et "pourrait annoncer de nouvelles mesures d'accompagnement", a indiqué une source gouvernementale.

Aides financières et psychologiques


"On demande de réelles aides, une réouverture des facultés en petits groupes avec un protocole sanitaire strict, des psychologues et psychiatres pour suivre les étudiants - actuellement, il n'y a qu'un psy pour 30.000 étudiants en France, c'est beaucoup trop peu alors que la demande ne cesse d'augmenter… On se sent abandonnés", explique une étudiante.

Plusieurs études récentes ont mesuré une montée du mal-être étudiant. Ces dernières semaines, plusieurs suicides ou tentatives ont été recensés, notamment à Lyon.

Cette mobilisation, après des mois de malaise diffus, a pris corps avec l'apparition depuis plusieurs jours du mot dièse "#etudiantsfantomes" sur les réseaux sociaux.

Le gouvernement a exprimé sa "préoccupation" face au "profond sentiment d'isolement" des étudiants et annoncé un renfort de psychologues et d'assistants sociaux. Un chèque de soutien psychologique, qui consiste à financer des consultations chez un psychologue de ville pour les étudiants en difficulté, devrait aussi voir le jour.

L'Unef a chiffré son "plan d'urgence" pour les étudiants à 1,5 milliard d'euros et réclame notamment une hausse immédiate des bourses et des aides au logement.