"On a géré comme on a pu, on a essayé d'aider les gens. Mon garage se situait en zone inondable, donc l'assurance ne marchera pas, je le savais. Il était rempli de meubles et de souvenirs de mes parents. Mais ce n'est pas grave, tout le monde va bien, c'est le plus important.", nous a confié Céline, habitante de Rive-de-Gier.
Gaëtan, lui, est employé d'une entreprise de nettoyage : "On a commencé ce matin, les rues étaient remplies de boues, on glissait quand on marchait. On a mobilisé deux camions et tout nettoyé au jet d'eau".
"On a peur d'une autre crue"
Les habitants de Rive-de-Gier croisent les doigts pour ne jamais revivre ça. Céline Claude, adjointe à l'Éducation et à la Petite enfance à la mairie de Rive-de-Gier, ne dort pas beaucoup depuis les inondations.
Elle coordonne les appels au volontariat pour aider les sinistrés. Aujourd'hui, elle n'a qu'une crainte : que le cauchemar recommence à cause des pluies annoncées en fin de semaine.
"On se sent mieux, mais on a peur d'une autre crue avec les pluies annoncées. Nous ne sommes pas à l'abri. Quand la boue sèche, elle devient pire que du ciment. Il faut tout nettoyer en espérant que ça ne revienne pas tout de suite."
Au total, 250 bénévoles sont venus prêter main forte pendant les intempéries : des habitants de Rive-de-Gier, mais aussi des communes voisines, de Saint-Galmier, de Bonson ou encore de Saint-Joseph.
Reste encore à guérir le traumatisme pour ceux qui ont tout perdu, ou presque. L'heure est aussi aux démarches avec les assurances, avec l'espérance que cet épisode administratif ne soit pas trop long et épuisant.