La collaboration avec Lyon n'est pas coupée
Passé ce résultat, l'université Jean Monnet doit désormais mener une nouvelle politique. Mais laquelle ? C'est encore un peu flou. "L'établissement va débuter une nouvelle phase, évidemment cette nouvelle histoire s'inscrit toujours avec les établissements lyonnais, on reste dans une logique de coopération très forte avec Lyon", explique Stéphane Riou, l'un des membres du collectif d'opposants au projet IDEX.
Mais avec qui pour diriger cela ? "Michèle Cottier doit se poser la question de savoir si elle est la bonne personne pour relever les deux défis qui sont les nôtres dans les prochaines semaines. Le premier, rétablir de la cohésion au sein de l'UJM puisque l'établissement a été très malmené ces derniers temps. Et puis, deuxièmement, il faut savoir si elle est la bonne personne. Malgré toute nos demandes, elle n'a jamais souhaité envisager de plan B à l'IDEX, si elle pense qu'elle en a les moyens, c'est à elle de produire ce plan B, si elle n'en a pas, nous on en a un". Ce porte-parole du collectif n'en dit pas plus pour l'instant.
De son côté, la présidente de l'université, Michèle Cottier, s'est exprimée dès vendredi soir, à la sortie du vote du conseil d'administration. Dans un courriel adressé à tous les membres de l'UJM, elle a expliqué à ces derniers qu'ils pouvaient "toujours compter sur (son) dévouement", alors "que s'ouvre une nouvelle période pour l'établissement en dehors de l'IDEX".