"Une dizaine de familles avec enfants, plus d'une vingtaine d'adultes et des mineurs isolés, se retrouvent ou se retrouveront sans toit dans quelques jours", précisent-elles dans un communiqué.
"Un état de fait intolérable"
Selon elles, "le 21 mars dernier, les forces de l'ordre ont violemment expulsé de nombreuses familles de la dite "maison bleue" qu'elles occupaient depuis un an sans proposer de solution d'hébergement. Ce (lundi) matin les quelques places d'urgence que la Direction départementale de la cohésion sociale gère en hiver ont fermé leurs portes, grossissant encore le nombre de personnes à la rue dans une ville qui comprend pourtant environ 13.000 logements vacants".
"Cet état de fait est intolérable. Tant que des solutions d'hébergement dignes ne seront pas trouvées, nous soutiendrons cette occupation citoyenne et appelons toutes les associations à dénoncer la situation d'accueil odieuse qui est réservé à ces personnes", concluent-elles.