Des jeunes de l'UNI (l'union nationale inter universitaire) auraient accusé des militants antifascistes d'intimidations et de provocations pendant la journée.
Étranglement et luxation de l'épaule
Le ton serait monté, avant que la situation ne dégénère : deux membres de l'UNI auraient été pris à partie après la fermeture des bureaux de vote.
L'un aurait été étranglé, le deuxième aurait l'épaule luxée, d'où le dépôt d'au moins deux plaintes pour violences (6 d'après l'UNI). Une autre militante aurait, elle, été suivie jusque chez elle et menacée.
Dans un communiqué le député LR Dino Cinieri a fait part de son "indignation" et sa "colère".
OSE-CGT et les Jeunes Communistes, citées dans ce communiqué du député, nient toute implication dans cette affaire.
De son côté, l'Université se contente de rappeler que les incidents entre étudiants sont fréquents et que les faits rapportés jeudi dernier se sont déroulés en marge des élections et du campus.
