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SAINT-ÉTIENNE : IL FAUT DONNER LEUR CHANCE AUX TRAVAILLEURS ATTEINTS D’UN HANDICAP INTELLECTUEL

Vendredi 16 Novembre - 06:00

Actualité


Carine et son patron Joseph de Ronne devant Biocoop les Arcades - © Radio Scoop
Ce dimanche 18 novembre, c'est la journée nationale de la Trisomie 21. L'objectif : sensibiliser le public, casser les préjugés et faire se rencontrer les personnes souffrant ou non de cette déficience intellectuelle.


En France, le taux de chômage des personnes handicapées atteint 21%. C'est le double par rapport aux taux national. Pourtant, certaines enseignes ont fait le choix de recruter des salariés déficient mentalement. C'est le cas de Biocoop à Saint-Étienne.

« Avec les collègues, on s'entraide »


Le magasin des Arcades compte 6 salariés dont Carine, atteinte de Trisomie 21. Elle a rejoint l'équipe en mai dernier, pour un an. Carine travaille 16 heures par semaine, soit 4 heures par jour. «Je suis magasinière, je mets les produits en rayons. Ça me plait bien. Mon moment préféré de la journée, c'est le matin, quand il y a les livraisons », explique la jeune femme. « Il y a une bonne ambiance. Avec les collègues, on s'entraide. Je me suis fait des amis ici ».

Avant de travailler dans cette boutique, Carine avait connu d'autres expériences, dans une chocolaterie et en cuisine. Elle s'est rapidement intégrée d'après son patron, Joseph de Ronne, « je n'ai pas eu peur de prendre Carine avec nous. Ça demande un peu plus de communication, expliquer les choses clairement. Au départ, on a fixé des objectifs simples comme arriver à l'heure, être souriante. Aujourd'hui, elle arrive à renseigner les clients, aider ses collègues quand elle a terminé ses missions. C'est une bonne travailleuse ».

Elle espère continuer de travailler à Biocoop


Carine est qualifiée par son patron de « très efficace ». « C'est aussi pour cela qu'on continue avec elle. C'était une priorité. On n'embauche pas Carine juste parce qu'elle a un handicap, il faut aussi que le travail soit fait et que se passe bien avec tout le monde ». Le contrat de Carine prend fin en mai prochain. « J'aimerais beaucoup continuer ici » explique t-elle. Joseph de Ronne est sur la même longueur d'onde, « l'objectif, c'est qu'on débouche sur une embauche ».

Découvrez le reportage de Radio Scoop.