La découverte archéologique a même entraîné la suspension du chantier.
"Un intérêt historique indéniable"
Mercredi, le maire de Saint-Étienne a confirmé qu'une partie de cet abri anti-aérien sera conservée.
"Nous avons demandé l'avis de la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) qui n'a émis, après étude, aucune préconisation quant à sa conservation et ne lui confère aucun intérêt patrimonial", confie-t-il.
"En revanche, cette découverte a pour la ville de Saint-Étienne et ses habitants, un intérêt historique indéniable, un témoin de mémoire auquel je suis très attaché. C'est la raison pour laquelle, j'ai décidé qu'une partie de la galerie, la moins abîmée, côté place Chavanelle, sera conservée et valorisée", ajoute-t-il.
Un accès à la galerie sera donc aménagé pour mettre en place des visites organisées tout au long de l'année. Ces travaux seront réalisés durant l'été.
À noter que cet abri anti-aérien, construit entre 1941 et 1944, est composé de cinq travées, en zigzag, d'1m 90 de haut sur 1m 20 de large, avec des murs en béton de 25 centimètres d'épaisseur. Il pouvait abriter jusqu'à 120 personnes.
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