Mercredi, en fin de journée, le tribunal de grande instance de Saint-Étienne a délivré une ordonnance d'expulsion de ces sans-abris.
Si ces derniers refusent de s'y soumettre, la préfecture pourra user de la force pour les déloger. Mercredi après-midi, plusieurs dizaines de personnes sont d'ailleurs venues manifester devant la Bourse du travail pour réclamer un toit pour ces sans-abris. En tout cas, le flou règne sur place.
Des situations étudiées au cas par cas
"Je ne sais pas combien de personnes sont concernées, ni quel est leur statut, puisque les fonctionnaires que j'ai envoyés sur place n'ont pas été autorisés à rentrer", précise le préfet de la Loire, Evence Richard.
Une fois les lieux évacués, le sort de chacun dépendra de sa situation. "Selon qu'on est Français ou qu'on dispose d'une autorisation de séjour, selon qu'on est réfugié et bénéficiaire d'une protection statutaire, selon qu'on est demandeur d'asile, il y a des dispositifs spécifiques qui sont ouverts. Pour d'autres, notamment les personnes déboutées du droit d'asile, il y a impossibilité de les héberger, sauf urgence particulière".
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