Cette décision fait suite à une demande du comité économique et social (CSEC) qui déplore l'insuffisance, voire l'absence, du "volet social" dans le plan de sauvegarde.
Les salariés veulent des garanties sociales
La cession programmée d'un grand nombre de magasins Casino à Intermarché, Auchan et Carrefour aura des conséquences sur les emplois logistiques ou administratifs du groupe. Les avocats du CSEC attendent donc "des discussions entre le groupe Casino et le consortium" de repreneurs. Ils réclament "des engagements en matière d'emploi et d'indemnisation des suppressions de postes prévues", d'après l'AFP.
Selon un de leurs porte-parole, les repreneurs sont ouverts à la perspective d'aller "au-delà des indemnités légales et d'inclure un plan de départ volontaire dans le processus".
Le renvoi de l'audience ne perturbe pas la procédure de cession des magasins. Le tribunal a en effet jusqu'au 25 février pour valider le plan de sauvetage du groupe qui comptait encore 50.000 salariés en France fin 2022.