Le chantier a débuté quand, soudain, l'homme a commencé à découvrir des ossements, des tibias, des crânes ou encore des fémurs. "Plus on creusait, plus il y en avait. On mettait les ossements dans un bac. Arrivé à 1m50, ça devenait catastrophique et j'ai dit stop."
Un ancien cimetière paroissial ?
Antoine Emo a prévenu les gendarmes et la mairie de son village de 800 habitants. Mais le dossier n'était pas du ressort de la municipalité. Le préfet a donc été alerté, tout comme la Drac (direction régionale des affaires culturelles), qui s'est déplacée sur place.
On lui a expliqué qu'il s'agissait sans doute d'un ancien cimetière paroissial. "Il n'y avait pas de traces de vêtements, de cercueils, de bijoux, de clous", constate pourtant de son côté Antoine Emo.
Avec cette histoire, le père de famille aura sans doute beaucoup de mal à revendre sa maison qu'il a entièrement rénovée, à moins qu'il ne trouve une solution d'ici là.