À l'image d'Yves Pons, réussissant un dunk surpuissant (17'40'') et restant littéralement suspendu au panier - et assis sur les épaules d'Adrien Moerman - l'Asvel s'accrochait. Sur cette action de folie, le pivot villeurbannais ramenait son équipe à un point (38-39) et réveillait l'Astroballe !
L'Asvel parvenait dans la foulée à repasser devant Monaco, juste avant la mi-temps, mais un shoot au buzzer de Jordan Loyd remettait les deux formations à égalité, pour basculer à 45-45 à la pause.
Égalité lors des trois premier quarts-temps
Alors que les partenaires de Mike James semblaient à nouveau devoir prendre les devants dans un troisième quart-temps très tendu, un panier exceptionnel de Retin Obasohan, à la dernière seconde, au terme d'un slalom entre toute la défense monégasque, remettait à nouveau les deux équipes au coude-à-coude (60-60).
Fait rare : les trois premiers quarts-temps se sont donc terminés sur un score d'égalité. Mais il fallait bien que l'un des deux rivaux prenne le dessus, et ce fut l'ASM. Des Monégasques qui ont fait, à nouveau, la course en tête lors de cette ultime période. À cinq minutes du terme, TJ Parker a posé un temps mort, alors que ses hommes étaient menés de cinq points. Mais l'écart a continué à se creuser, jusqu'à douze longueurs (65-77), avec notamment un "trois points" de l'ancien de la maison, Élie Okobo.
Comme souvent lors de ses dernières sorties, l'Asvel a longtemps été dans le match, mais a fini par craquer, ne réussissant pas à gérer la fin de rencontre.
Avec cette défaite, la huitième en onze matches, Villeurbanne reste dans le trio de queue de l'Euroligue, en attendant son prochain match dans la compétition, vendredi 9 décembre, sur le parquet de... Barcelone, l'une des équipes de tête. Avant cela, la Green Team ira à Limoges samedi, puis aura l'occasion de prendre sa revanche, en championnat, sur le Rocher, mardi prochain.
Avec onze matchs à jouer lors d'un mois de décembre-marathon, les hommes de TJ Parker vont devoir rester soudés, après cette série de six revers en sept rendez-vous, toutes compétitions confondues, loin des standards d'un prétendant aux sommets.