La rencontre comptant pour la 34e journée de L1 a été interrompue à deux reprises, la seconde fois pendant plus d'une demi-heure, alors que certains ultras stéphanois faisaient usage de fumigènes et de feux d'artifice pour fêter les 30 ans du groupe de supporters des Green Angels.
Après avoir renvoyé les joueurs au vestiaire, l'arbitre a fini par ordonner la reprise du match à l'issue d'une cellule de crise incluant arbitres, autorités et clubs.
Quelles sanctions ?
Ce nouvel épisode de débordements de supporters, dans une saison de L1 très agitée en tribunes, pourrait valoir des sanctions disciplinaires à Saint-Étienne, dont les ultras avaient déjà fait parler d'eux cette saison au stade Geoffroy-Guichard lorsque le coup d'envoi du match contre Angers avait été retardé d'une heure le 22 octobre dernier. Ces heurts à répétition exposent l'ASSE à de lourdes sanctions à l'heure où le club, mal classé, se bat pour sauver sa place en Ligue 1.
Le 12 janvier, la commission avait sanctionné l'ASSE d'un match de huis clos total à Geoffroy-Guichard avec sursis pour usage d'engins pyrotechniques lors d'un match contre Nantes le 22 décembre. Et le 16 février, la même commission avait prononcé une sanction de fermeture de tribune pour deux matches avec sursis pour des incidents similaires contre Montpellier.
Suivant la décision adoptée par la commission, Saint-Etienne (18e et actuel barragiste) pourrait devoir jouer sans public son prochain match à domicile cette saison, prévu le 14 mai contre Reims, voire un éventuel barrage montée/descente contre une équipe de Ligue 2.
