Déjà du chômage partiel
"L'ASSE était dans une situation de changement de cycle, ce qui signifie que le précédent ne correspondait plus à ce que le club pouvait supporter comme modèle économique et dans ce contexte, subir une crise n'est pas facile", a-t-il également confié.
"Si la situation devait perdurer, il est évident que la contribution de l'effectif professionnel et de l'encadrement serait essentielle. Des discussions sont menées au niveau national. Ce n'est pas le moment d'agiter des polémiques", a aussi précisé le directeur général des Verts, rappelant les mesures de chômage partiel en vigueur à l'AS Saint-Etienne, comme dans d'autres clubs.
109 millions de budget cette saison
"Seuls quelques salariés assurent le fonctionnement vital du club. Nous sommes dans une économie particulière. Pour une entreprise normale, le dispositif de l'Etat permettrait de couvrir 80 à 90% des charges de personnel. Mais avec un plafond d'aide équivalent à 4,5 fois le smic, personne ne va découvrir que les salaires des joueurs sont largement au-delà de ce plafond et que la part restant est donc à notre charge", a rappelé Xavier Thuilot.
L'AS Saint-Etienne s'appuie cette saison sur un budget de 109 millions d'euros, le plus important de l'histoire des Verts avec une part importante constituée par la masse salariale. Pour équilibrer ses comptes, l'ASSE, 17e de la Ligue, avait misé sur une 8e place en championnat.
Par ailleurs, outre les droits TV relatifs à la notoriété en attente d'être réglés, le club stéphanois attend également le versement des droits sur la Coupe de France, dont il est qualifié pour la finale à jouer contre le PSG mais aussi ceux concernant la Ligue Europa, que l'AS Saint-Etienne a disputée l'automne dernier.
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