"Chaque année, depuis 10 ans, on fait des ventes. Donc dire qu'on ne fera pas de vente, ce serait ne pas répondre de façon transparente. L'important, c'est de savoir si on pourra investir. Le modèle de l'OL, c'est d'investir dans les infrastructures et le centre de formation, à hauteur de 15 millions par an, sans oublier l'Academy féminine depuis deux ans. Donc il faudra être performant.
"Je ne peux pas promettre qu'on gardera tous les joueurs..."
Pourrons-nous résister à l'acquisition des joueurs ? Je ne sais pas... Dans un process de vente, il faut 3 parties et même si nous avons l'intention de résister, ce qui est notre cas, à partir du moment où le joueur veut partir parce qu'il lui est proposé 2 ou 3 fois son salaire dans un autre club, c'est très difficile de résister.
Donc je ne peux pas promettre qu'on va garder tous les joueurs, notamment les meilleurs, mais on sera encore plus exigeant et ne partiront que les joueurs qui auront décidé de partir et qu'on ne pourra pas retenir. On a de grandes ambitions en championnat comme en Ligue Europa, et on ne pourra pas les atteindre uniquement avec des joueurs issus de l'Academy, donc si des joueurs devaient partir, il faudra les remplacer.
S'il faut se renforcer lors du mercato d'hiver, on pourra le faire, mais il n'est pas certain qu'on ait besoin de le faire".
Au sujet du classement (9e) de l'OL, pour l'instant éloigné des objectifs de podium fixés en début de saison, Jean-Michel Aulas ne s'alarme pas. "Il n'y a pas d'inquiétude fondamentale, parce que le discours de Peter Bosz, je le comprends. Je vois qu'on s'est amélioré depuis le début de saison et on a perdu des points quelquefois par notre indiscipline et quelquefois par l'indiscipline du VAR et des arbitres. C'est un tout. Nos analystes vidéo et statisticiens pensent qu'on va très bien terminer la saison. J'ai une confiance très forte en Peter, comme la plupart des supporters. Donc il y a de la crispation mais pas d'inquiétude".
