"Je me suis dit qu'en vivant à Montréal, une des villes où on se sent le plus libre en tant que personne de la communauté LGBT, on a tendance à oublier à quel point ce n'est pas le cas partout (...) Donc s'exposer sert la cause", poursuit-il.
"J'ai pas envie d'être le patineur gay, mais le patineur médaillé"
"Les derniers mois, j'en ai parlé avec beaucoup de personnes qui m'entourent et font partie de la communauté (...), et qui m'ont dit à quel point ça pouvait avoir une portée que je m'implique dans cette cause, raconte le quadruple champion du monde et quintuple champion d'Europe. Ce qui m'a retenu un moment, c'est le fait que j'ai toujours considéré qu'on ne devrait pas avoir à faire un coming out."
"J'ai été assez surpris que les gens fassent autant de commentaires positifs, ça m'a fait plaisir. Il y a malgré tout 200 ou 300 personnes qui ont arrêté de me suivre à ce moment là, sur 84 000", ajoute-t-il.
"J'ai l'impression que les sportifs gay sont encore connus pour être des sportifs gay. J'ai pas envie d'être le patineur gay, mais le patineur médaillé, souligne Guillaume Cizeron. Mais je pense qu'il y a encore besoin de se battre pour que les mœurs évoluent dans ce sens."
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