Initié notamment par l'Amicale des déportés d'Auschwitz et des camps de Haute-Silésie, l'association des Fils et Filles de Déportés Juifs de France et le CRIF d'Auvergne-Rhône-Alpes, le Mémorial sera prochainement installé place Carnot, à côté de la gare de Perrache,"qui rappellera les 6 200 personnes de la région déportées parce qu'elles étaient juives", rappelle le maire lyonnais.
Un Mémorial "destiné à rappeler et interpeller"
Président de l'Association pour l'édification à Lyon d'un Mémorial de la Shoah, Jean-Olivier Viout parle d'un "projet simple et transparent" et souhaite "un Mémorial en forme d'art significative pour capter l'œil du passant, destiné à rappeler et interpeller".
Afin de mettre en forme ce projet, un concours à dimension nationale va être mis en place d'ici 2020 devrait durer au moins 6 à 8 mois. Le but étant de mettre en compétition "l'imagination créatrice de grands artistes", poursuit-il.
La date et le lieu précis du Mémorial à déterminer
Pour ce concours, un jury va être formé et une campagne pour rassembler des fonds a été lancée. Cependant la date et le lieu précis du Mémorial doivent encore être déterminés, car les initiateurs du projet veulent d'abord récolter assez de fonds pour produire une oeuvre de qualité. "On ne peut pas bâcler ce genre de projet", précise le procureur Jean-Olivier Viout.
L'objectif de ce futur monument ? "Combattre la tyrannie et le racisme sous toutes ses formes", selon André Soulier, président du Comité de parrainage pour cette édification.
Pour Gérard Collomb, cette création relève de "l'évidence quand on se rappelle l'Histoire de notre ville". L'élu a cité Jean Moulin, De Gaulle et rappeler que Lyon était la capitale de la Résistance lors de la Seconde Guerre Mondiale. "Le travail de mémoire s'est amorcé au moment du procès Klaus Barbie" dans le Rhône, premier procès tenu en France pour crime contre l'humanité.
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