Pour des patients avec de graves pathologies
Tous les lits, à savoir 160, sont regroupés dans ce bâtiment flambant neuf, de 3 niveaux. Ses résidents souffrent de pathologies neuro-dégénératives à des stades très évolués, de grosses insuffisances cardiaques ou respiratoires mais aussi de cancers très avancés.
"Le principe, c'est d'avoir du personnel 24h/24, infirmières, médecins, internes... Ce qui permet de prendre en charge des patients beaucoup plus lourds par rapport aux maisons de retraites classiques", explique le professeur Thomas Célarier, chef du service gérontologie.
Ici, on préfère parler de résidents plutôt que de patients. "On fait du soin, certes, mais dans un lieu de vie. C'est pour ça que dans les chambres il y a du bambou, que le bâtiment est en bois à l'extérieur. C'est aussi pour ça qu'on a une cuisine thérapeutique, des espaces lumineux, une grande salle d'animations... Tout est fait pour que les personnes se sentent chez elles. Et on les accompagne jusqu'à la fin sans avoir à les hospitaliser aux urgences ou dans d'autres services du CHU", dit encore le Thomas Célarier.
Le pavillon a représenté un investissement de 20 millions d'euros.