Quelle solution à court terme ?
Le conseil régional d'Auvergne Rhône-Alpes, en charge de ces travaux, promet à terme une cité scolaire plus verte, avec plus d'arbres, plus d'arbustes et plus de surfaces recouvertes par de la pelouse.
"Il y aura 45 arbres arrachés, mais 74 replantés", confirme le conseiller régional Jean-Pierre Brenas, tentant d'apaiser la situation. Il a aussi précisé que trois grands platanes seraient préservés et que quatre autres seraient abattus dans un second temps, selon l'avancée des travaux.
C'est clairement insuffisant pour les parents d'élève et le personnel qui considèrent qu'il faudra des années avant que les arbres ne jouent pleinement leur rôle dans la cour et que les conditions de vie des élèves vont forcément se détériorer.
Une pétition très relayée
Le personnel dénonce aussi un manque de concertation, avec une information trop tardive.
"On vient de vivre une semaine avec 40 degrés à l'ombre et là, on apprend qu'à la rentrée, on n'aura plus d'arbre", se désole Eric Sabin, CPE au lycée Blaise Pascal. "On va faire comment nous avec les élèves ? "
Pour tenter de faire fléchir le conseil régional, une pétition demandant la sauvegarde des arbres dans la cour a été lancée. Elle a recueilli plus d'un millier de signatures en moins de 24 heures.
Les parents et le personnel ont prévu de se mobiliser ce vendredi 5 juillet, au moment de l'annonce des résultats du baccalauréat. Ils déploieront une banderole pour dénoncer les abattages programmés dès cet été.






