Quelques jours par-ci par-là
Aujourd'hui, ils sont 198 remplaçants pour environ 3000 enseignants, ce qui créé parfois des situations compliquées. Comme par exemple, le cas de l'école Anatole France à Clermont-Ferrand. Depuis la rentrée, une classe de CE1 se retrouvait sans enseignant, la titulaire étant malade.
Des remplacements ont bien eu lieu, mais quelques jours par-ci, par-là. Une situation que les parents ne comprenaient pas. "On a trouvé un remplaçant, qui lui-même est tombé malade. Au bout de quelques jours, on met un nouveau remplaçant, qui tombe malade à nouveau", explique Nicole Noilhetas, directrice académique adjointe.
La situation a finalement été résolue ce lundi 14 octobre : un remplaçant est arrivé pour la semaine. "Après les vacances, si l'enseignante des enfants est toujours malade, on a d'ores et déjà prévu un remplacement pour toute l'année scolaire", assure la directrice académique adjointe.
Des choix à faire
Ce qui est arrivé à Anatole France est un peu un cas d'école. Comment se fait le choix de remplacer un enseignant et pas un autre, si le nombre de professeurs remplaçants n'est pas suffisant ?
"Par exemple on a prévu un remplacement dans une école à sept classes, mais on a une absence imprévue dans une école de deux classes et on n'a pas forcément les remplaçants", explique Nicole Noilhetas, "on va choisir de mettre le remplaçant sur cette école de deux classes, car il sera impossible de répartir les élèves dans une seule classe et d'avoir un enseignant qui gère deux classes en même temps."
L'école à sept classes, elle, pourra absorber temporairement les élèves sur les six classes restantes.
Au mois de septembre dernier, l'ancien directeur académique Philippe Tiquet expliquait que pour être dans la moyenne nationale, il faudrait une quarantaine de remplaçants en plus, au minimum. Mais l'une des solutions pour les obtenir serait de fermer des classes...






